Les Gardiens de la Galaxie : instigateurs de la cryptomonnaie ?

Le mystérieux créateur du Bitcoin aurait-il une âme littéraire ? La cryptomonnaie connait une trajectoire plus que surprenante : de la science-fiction aux marchés financiers, des particuliers jugés farfelus aux multinationales… Bientôt de nouveaux rebondissements ? Zoom sur la monnaie virtuelle dans le monde littéraire.

La science-fiction et les monnaies virtuelles

Dans les oeuvres de sci-fi, on constate que les monnaies numériques sont introduites depuis bien longtemps et avant 2008, date de la création de la première cryptomonnaie mondiale, le Bitcoin. Des « crédits » s’échangent dans La Stratégie Ender d’Orson Scott Card, dans les BD Marvel Les Gardiens de la Galaxie et même dans les séries télévisées comme Star Trek. C’est sûrement là une raison pour laquelle les monnaies digitales semblent futuristes et que certains ont du mal à leur faire confiance. Pourtant, à ce jour, il existe des centaines de cryptomonnaies : Le Bitcoin, l’Ethereum, le Ripple, le Nano, le Litecoin, etc.

Les monnaies digitales ne sont pas associées uniquement à une technologie mais plutôt à une nouvelle société, à l’instar des mondes dans lequel les personnages évoluent selon Finn Brunton, professeur au département Média, Culture et Communication de l’université de New York dans son essai Digital Cash.

En 2008, le Bitcoin est la première monnaie digitale à se concrétiser et a attiré divers profils sans sa brèche : geeks, cybercriminels, activistes, opportunistes, etc. Pourtant, après 12 ans, les monnaies virtuelles n’ont pas changé le monde, bien que le Bitcoin commence peu à peu à devenir un moyen de paiement dans certains points de vente et sites en ligne. D’après le philosophe Mark Alizart, les cryptomonnaies ont un potentiel encore inexploité.

Comment fonctionne le Bitcoin et qu’est-ce que la blockchain ?

A l’origine, les échanges de monnaie sont légitimés par des accords nationaux voire supranationaux. La première crypto du marché, le Bitcoin, est une technologie « libre » ou « trustless » car elle n’est pas vraiment légitime et ne dépend d’aucune autorité centrale. Elle repose uniquement sur la confiance des utilisateurs. C’est alors qu’intervient la notion de blockchain : il s’agit d’un registre unique qui liste tous les blocs créés et échangés avec précision. La blockchain est une technologie « administrée de manière collective par tous les noeuds du réseau. Ces noeuds obéissent invariablement à un programme informatique qui définit les procédures à suivre, ainsi que les conditions à respecter pour mettre à jour cette base de données ». Les membres de ce réseau « minent » les Bitcoins en créant le système décentralisé dont la monnaie a besoin. Les mineurs les plus performants sont récompensés par des tokens mais tous les 4 ans, leur récompense est divisée par deux lors des halving.

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La seconde cryptomonnaie est l’Ethereum qui n’était pas pourtant destinée à devenir une monnaie d’échange car elle est plus centrée sur la technologie et l’échange de contrats. Il s’agit là aussi d’une crypto « trustless », contrairement à d’autres monnaies digitales comme celle proposée par Facebook, la Libra qui fonctionne sous l’autorité de plusieurs entreprises privées.

Alors que l’utilité même des cryptomonnaies n’a pas encore été démontrée, c’est surtout la blockchain qui demeure intéressante. Cette technologie propose une façon avantageuse de traiter et stocker des données.

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